Candidats aux législatives, on vous attend à Gouesnou !
- Ewena Guennoc-Monot
- 18 mai 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 juin
A l'approche des échéances électorales des 12 et 19 juin prochain, Stéphane Roudaut a lancé une invitation à l'ensemble des candidats aux élections législatives sur la deuxième circonscription du Finistère. Depuis la diffusion de cet appel dans la presse locale, 6 candidats ont répondu positivement à cette proposition. Retrouvez ci-dessous le communiqué :
Assurément, les élections législatives à venir seront déterminantes sous bien des aspects. La situation internationale, sanitaire, écologique, économique et la recomposition inédite du paysage politique français sont autant de sources d’inquiétude pour les territoires, et plus singulièrement pour nos communes.

J’attends donc du futur député qu’il soit au fait des réalités territoriales et qu’il cultive un lien fort avec les élus locaux. S’il méconnaît les spécificités, les enjeux et les difficultés rencontrées dans sa circonscription, s’il ne les porte pas devant l’Assemblée nationale, s’il ne les défend pas, alors il renforcera ce sentiment d’abandon et la défiance de nos concitoyens face à un système politique que trop nombreux jugent déconnecté, hors-sol.
En 2017, avec mon équipe municipale, nous avions accueilli plusieurs candidats, d’étiquettes différentes, afin d’échanger et débattre de leur programme et de leur vision du territoire. Cet exercice s’est révélé à plus d’un titre constructif.
Aussi, j’invite à nouveau les candidats de notre circonscription, quelle que soit leur appartenance politique, à venir à notre rencontre, ici, à Gouesnou. Mon équipe est composée de femmes et d’hommes provenant d’horizons et de sensibilités différents, et chacun vote en conscience. Ceci n’est pas un piège tendu.
Je souhaite que nous puissions évoquer à bâtons rompus les nombreux sujets de préoccupations actuels et à venir : la transition écologique, l’accès au logement des jeunes et des personnes en difficultés, le désenclavement de la pointe bretonne, le pouvoir d’achat, l’accompagnement financier de l’État, etc.
En novembre dernier, la fondation Jean-Jaurès a révélé dans une étude sur la perception du mandat législatif que 70 % des Français considèrent qu’un député doit s’occuper en priorité des problèmes du territoire de son élection. C’est tout le paradoxe et la difficulté de ce mandat national par essence, qui s’exerce principalement à Paris.
Les maires et les élus de proximité constituent un formidable relais d’ancrage pour les parlementaires, ils peuvent vous aider à concilier le local et le national ! Il ne vous appartient plus dès lors qu’à pousser la porte de la mairie, celle-là même qui est franchie chaque jour par de nombreux administrés.
Candidats à la députation, nous vous attendons.





