Yvan Moullec et Stéphane Roudaut, maires de Plouhinec et Gouesnou, appellent à soutenir Diwan
- Ewena Guennoc-Monot
- 18 sept. 2024
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Dernière mise à jour : 14 oct.

En marge de la rentrée scolaire, le réseau Diwan a lancé un cri d’alarme concernant sa situation financière. Ce ne sont pas moins de 500 000 € qui manquent à l’association pour trouver l’équilibre budgétaire en 2024. Les parlementaires bretons ont relayé leurs inquiétudes au président de la République.
Conseillers régionaux et maires des communes finistériennes de Gouesnou et Plouhinec, nous nous côtoyons depuis de longues années, nous sommes amis et partageons les mêmes valeurs. Si nous n’accueillons pas d’établissement Diwan dans nos communes, nous restons viscéralement attachés à la protection et la promotion de l’enseignement breton dont Diwan constitue un élément saillant.
Il s’agit de respecter la liberté élémentaire qu’ont les familles dans le choix de l’établissement de leurs enfants.
Bien au-delà, c’est l’identité culturelle de la Bretagne et son patrimoine immatériel qui sont en jeu.
Nous avons donc décidé de soumettre à nos conseils municipaux l’attribution d’une subvention de 10 centimes par habitants. Une subvention arrondie à 650 € pour la Ville de Gouesnou et 400 € pour celle de Plouhinec.
Si toutes les communes de la Bretagne historique se joignaient à ce mouvement et versaient 10 centimes par habitant, la somme récoltée par Diwan s’élèverait à 475 000 €, ce qui lui permettrait de boucler son déficit.
Il s’agit d’une contribution modeste, somme toute symbolique, mais notre objectif ici est d’initier un effet d’entrainement auprès des autres collectivités et, plus généralement, des Bretons.
Nous renouvelons enfin notre appel auprès de l’État de doter Diwan d’un vrai statut juridique et de prendre sa part dans le financement des écoles, qui repose bien trop sur les collectivités et les dons.





